Suite à de nouvelles interpellations de collègues assistantes sociales et conseillères administratives et sociales, nous avons de nouveau transmis un mail au Président du Conseil Départemental en dénonçant :
– l’impact sur la quotité de travail des agents,
– des consignes qui changent toutes les semaines,
– des comportements parfois agressifs des usagers,
– des files d’attente devant les MDSI,
– le manque d’effectif pour répondre à l’affluence et parfois des agents se retrouvant seuls dans les locaux,
– la signature de ces chèques par les travailleurs sociaux et les conseillères administratives et sociales, et ce, sans délégation de signature, …
Nous lui avons également rappelé, que les agents auraient pu faire valoir leur droit de retrait face à ces situations. En effet, la collectivité doit veiller à la protection physique et mentale de ses agents…
Comme à son habitude, le Président nous rétorque que nous sommes dans l’exagération, qu’aucune difficulté ne lui a été remontée, que la note transmise par la DGASI était explicite quant aux conditions d’attribution de remise de ces chèques exclusivement par les travailleurs sociaux et sur l’accompagnement qui pouvait être donné par l’encadrement de proximité en cas de difficulté, … Il souligne la réactivité dont les services ont fait preuve, et l’engagement des agents pour assurer la mise en œuvre de ce dispositif dans des délais courts, mais nie le fait que cela ait engendré un surcroît d’activité (d’après ses informations 6 à 7 entretiens par jour) et indique même que l’activité qui en a découlé pour chaque agent des MDSI, n’est pas foncièrement différente de celle enregistrée à d’autres moments de l’année… N’aurait-il pas les bons chiffres ?
Toujours est-il que nous vous encourageons à faire remonter directement au Président les difficultés qui seraient les vôtres, et à nous mettre en copie de vos
mails. Celui-ci se disant attentif aux mails que lui envoient les agents…
Nous resterons à votre écoute quant aux difficultés que vous rencontrez et n’hésiterons pas à interpeller une nouvelle fois notre Président.