En réponse à notre boycotte, la vice présidente nous rétorque que nous ne nous saisissons pas des instances, des espaces dédiés au dialogue social et que notre attitude, sans information préalable, ne démontre pas une volonté d’ouverture d’un dialogue social constructif et respectueux.
Viennent ensuite les menaces de ne pas mettre en place les différents groupes de travail prévus pour 2023, si nous ne faisons pas preuve d’une réelle volonté de dialoguer… et le rappel des mesures qui ont été mises en place : le dispositif d’alerte et de prise en charge de souffrance au travail, l’invitation à faire remonter les situations de souffrance dont nous aurions connaissance, les déplacements sur site qui permettent d’être en contact direct avec les agents dont l’expression est libre, la mise en place de la prime de revalorisation pour les travailleurs sociaux qui nous a été présentée le 13 juin pour laquelle nous n’aurions fait aucune remarque et qui n’aura aucune incidence sur des suppressions de poste, la revalorisation du CIA pour la campagne 2021, …
Concernant le point soulevé par votre organisation syndicale quant à la dématérialisation des chèques déjeuners, la présidente nous indique que les
avantages liés à une dématérialisation sont nombreux et qu’à ce jour, ni les élus, ni l’administration n’ont été destinataires de la moindre expression de mécontentement sur cette évolution… Nos remarques lors de la réunion de présentation n’auraient-elles pas été entendues et écoutées !
NOUS VOUS ENGAGEONS DONC À FAIRE REMONTER PAR LE BIAIS DE MAIL À LA COLLECTIVITÉ VOTRE AVIS QUANT À LA MISE EN PLACE DE CETTE EXPÉRIMENTATION.
La CGT du CD80 toujours aussi proche des agents pour défendre leurs droits et leurs conditions de travail.